À l'instar de l'été qui se succède et qui se veut le plus chaud de l'histoire, chaque année semble apporter un nouveau record de cyberattaques. VentureBeat rapporte que des tentatives d'email de phishing réussies ont été expérimentées par 83% des entreprises en 2021, une augmentation considérable par rapport à 53% en 2020. En fin de compte, ces e-mails sont une forme de fraude destinée à inciter les victimes à donner leurs informations personnelles.

Les incidences ne cessant d'augmenter, la demande de professionnels de la cybersécurité s'accroît également, et l'État dépense des sommes importantes pour financer davantage de programmes dans les universités. Par exemple, le programme de cybersécurité de l'université de Floride du Sud reçoit 20 millions de dollars de l'État pour le financer. Cette augmentation du financement suit la tendance des universités à répondre à la demande du secteur des affaires pour ces professionnels en proposant des cours en ligne. Le diplôme de cybersécurité en ligne de l'université de Maryville permet aux étudiants non seulement d'étudier et d'obtenir leur diplôme à distance, mais aussi de s'insérer rapidement dans la vie active en réduisant la durée du cursus à deux ans et demi. L'université utilise également un laboratoire virtuel pour permettre aux étudiants d'apporter leur aide aux entreprises pendant leurs études, ce qui leur permet d'acquérir une expérience réelle avant d'obtenir leur diplôme.

Ces experts contribuent à atténuer les attaques frauduleuses, qui ont encore augmenté dans le contexte de la pandémie. Cependant, en tant qu'homme d'affaires, vous voudrez peut-être savoir exactement pourquoi ces incidents sont de plus en plus fréquents et ce que l'on peut faire pour y remédier.
La fraude à l'ère numérique

De nos jours, les entreprises de tous les secteurs dépendent davantage des outils numériques et des progrès scientifiques, ce qui les expose aux cyberattaques. Si les compagnies d'assurance peuvent désormais savoir si vous avez volontairement mis le feu à votre maison, les fraudeurs disposent également d'outils sophistiqués pour réaliser des tentatives de fraude numérique à grande échelle. Parmi les méthodes courantes qu'ils utilisent, citons les courriels de phishing, les faux comptes de rencontres en ligne et le piratage pour obtenir les informations personnelles d'autrui. Toutefois, il existe désormais des techniques plus avancées, telles que la création d'identités synthétiques pour effectuer des opérations telles que la souscription de plusieurs cartes de crédit.
Numérisation et COVID-19

Comme tout se fait à distance, COVID-19 a obligé les entreprises à numériser leurs opérations si elles souhaitent rester pertinentes pour leurs clients. Cependant, cela signifie qu'elles doivent présenter davantage de points faibles que les fraudeurs peuvent exploiter. Par exemple, bien que de nombreuses entreprises s'appuient sur des services de cloud tiers pour un stockage de données sûr et pratique, les fournisseurs ne sont équipés que pour protéger leur infrastructure et non les données qu'elle contient. Par conséquent, il est facile pour des fraudeurs expérimentés de s'introduire dans le système et de demander une rançon pour les données.

Dans ce cas, les grandes entreprises sont vulnérables, car elles peuvent payer davantage. Cependant, les PME sont toujours à risque : les pirates savent qu'elles sont moins susceptibles d'avoir mis en place des mesures robustes de cybersécurité et de lutte contre la fraude. Pour compenser, NU Property Casualty 360 explique que les fraudeurs tentent plutôt de frauder les transferts de fonds. Toutes ces possibilités de fraude sont responsables du pic des cas.
L'état des mesures antifraude

Par conséquent, il est désormais considéré comme nécessaire de mettre en place quelques dispositifs anti-fraude. De nombreuses entreprises commencent à améliorer leurs protocoles de sécurité en procédant à une évaluation des risques à l'échelle de l'organisation avec l'aide de professionnels de la cybersécurité. À partir de là, les entreprises peuvent investir dans un système antifraude. Dans notre article intitulé "Comment fonctionnent les systèmes antifraude", nous avons déjà mentionné qu'ils utilisent des facteurs tels que les filtres géographiques et les limites d'autorisation pour mesurer la probabilité de fraude dans les transactions bancaires ou Internet. Cependant, il est également important de prendre certaines mesures internes.

Effectuez des vérifications complètes des antécédents de vos employés. Favorisez un environnement de travail positif afin d'éviter que les employés ne commettent des fraudes par colère ou par frustration envers l'entreprise. Informez le personnel sur ce à quoi ressemble la fraude et sur les mesures qu'il peut prendre individuellement contre elle. Faites connaître aux employés toutes vos stratégies antifraude. Surtout, tenez tout employé responsable de ses actes, quelle que soit sa position. Cela permettra de souligner que la fraude ne sera pas tolérée au sein de votre organisation.


Bien que les tentatives de fraude progressent à une vitesse vertigineuse, il n'est pas impossible de les prévenir. En connaissant les raisons de l'augmentation des cas de fraude et en sachant ce que vous pouvez faire pour y remédier, votre entreprise a déjà fait un pas de plus pour ne pas devenir la prochaine victime d'un fraudeur.


Article rédigé par Ruth Jenners
Exclusivement pour AZN Research